En 1987, mon père Henri réalisa son rêve de replanter la vigne sur les parcelles qu’il parcourait avec son grand-père dans le petit village de Le Moutherot (25), perché sur une colline à une vingtaine de kilomètres de Besançon, à la limite du jura et de la Haute-Saône. Après avoir réalisé mes études au lycée viticole de Beaune, j’ai repris le vignoble qui, au prix d’un dur labeur, s’est agrandi pour couvrir aujourd’hui 7,5 hectares plantés en Chardonnay. Nous produisons aujourd’hui un vin de pays de Franche-Comté qui a su au fil des années, conquérir des amateurs de vin blanc et de mousseux.

Depuis l’origine, le vignoble étant cultivé sans pesticides, sans engrais chimiques et sans désherbant, mon objectif, qui ne manque pas d’ambition, est d’obtenir la dénomination « bio » pour mes vins.

Il ne s’agit pas de revenir au cheval, il y a maintenant des engins très adaptés à la culture bio, respectant l’environnement.